Salle de garde Dans les hôpitaux, la salle de garde est la salle commune où se retrouvaient, lorsqu'ils étaient de garde, les internes, étudiants en médecine en stage, appelés aussi "carabins". Elle servait traditionnellement à des fêtes où l'on chantait le répertoire des chansons paillardes (ou chansons de carabins) en buvant sec, et où l'on troussait les infirmières. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Complément N'en déplaise aux carabins, les salles de gardes auxquelles fait référence Brassens le moyen-âgeux pourraient être plus militaires que médicales . Toutefois carabins et soldats ont ce point commun de s'y retrouver pour déguster l'ivresse du petit bleu et des jupons... [contact auteur : Léon Chestoc]
Carabins Une hypothèse sur l'origine : le mot carabin remonte à l'époque on où appelait ainsi les étudiants en médecine de l'armée, car leurs uniforme ressemblait à celui des carabiniers. Par extension, ce qualificatif s'est appliqué à tous les étudiants de médecine. [contact auteur : Etienne F.] - [compléter cette analyse]
Les enfants de Marie Autrefois, les petites filles et jeunes adolescentes catholiques se regroupaient en un mouvement dénommé "Enfants de Marie".
D'où le jeu de mots de Brassens qui fait ici le lien avec l'expression triviale de "Marie-salope" (femme de mauvaise vie). [contact auteur : Gérard Lenne] - [compléter cette analyse]
Marie-salope Avant d'être une femme de mauvaise vie (sens attesté en 1831), une marie-salope, appelée aussi "gabarre à vase", était une barge à fond amovible qu'on chargeait de la vase et du sable dragués dans les ports pour aller les déverser au large (sens attesté en 1777). [Le Petit Robert] [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Saint Sulpice Il y avait autrefois, il y a peut-être encore, autour de l'église Saint Sulpice (Paris VI), un certain nombre de boutiques où l'on pouvait acheter missels, vêtements liturgiques, chandeliers, crucifix, statues de saints, etc. L'art saint-sulpicien désigne ces images et statues d'un goût baroque, avec Saintes Vierges aux yeux bleus, fardées, auréoles dorées, etc.
Un dominicain, qui était partisan d'un art sacré plus moderne, disait: Je n'aime pas les tours de Saint Sulpice,
Je suis contre.
Et lorsque je passe, je pisse
Contre. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
à Pâques ou à la Trinité Tirée de la chanson "Malbrough s'en va-t-en guerre", cette expression signifie à peu près la même chose que "aux calendes (grecques)", c'est à dire jamais. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
La Trinité Disons : dans très longtemps...
La Trinité se fête le premier dimanche après la Pentecôte. Par exemple en 2004, Pâques était le 11/4, la Pentecôte le 30/5, et donc la Trinité le 6/6. Soit huit semaines plus tard. [contact auteur : Gérard Lenne] - [compléter cette analyse]
La Paimpolaise Titre d'une chanson du début du siècle, mais encore très populaire dans les patronages pendant les années 50. On la doit à Théodore Botrel, spécialiste d'un folklore breton quelque peu édulcoré. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
La Paimpolaise (refrain) J'aime Paimpol et sa falaise
Son église et son grand pardon
J'aime surtout la Paimpolaise
Qui m'attend au pays breton. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Saint patron On a le choix quant au nom du saint patron des marins, Brassens, prudent, ne choisit pas qui est l'imbécile du vers 48 entre Saint Pierre, Saint Erasme ou encore Saint Mathurin. [contact auteur : François Direz] - [compléter cette analyse]
Le saint, cet imbécile Brassens s'amuse ici de l'idée que la religion promet tel ou tel bienfait contre un cierge ou une prière, bien éloignée des grandes idées de la morale chrétienne. Selon toute apparence, pour le saint, c'est du donnant-donnant : pas de cierge, pas de miracle. [contact auteur : Bruno Barral] - [compléter cette analyse]
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Complément Si le Saint est un imbécile, c'est aussi qu'il s'en prend à l'innocent, tandis que Mélanie, la coupable, n'est pas punie. [contact auteur : Dominique Chailley]
Alors le saint, cet imbécile A rapprocher de la chanson Grand-père où l'on trouve : Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices,
Chez la belle Suzon, pas d'argent, pas de cuisse...
Les morts de basse condition,
C'est pas de ma bénédiction. [contact auteur : Bruno Barral] - [compléter cette analyse]
Chandelles Eh oui, comme son nom l'indique, la chandeleur (en bas-latin "festa candelarum") était la fête des chandelles, c'est à dire des cierges. Traditionnellement, on y déguste des crêpes. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Franche Est employé ici dans le sens de "honnête".
On sait par ailleurs qu'une "fille honnête" est le contraire d'une "fille de rien" (voir La première fille), et il faut reconnaître que Mélanie ne pêche pas non plus par ce genre d'honnêteté-là. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Complément On peut noter que cette utilisation de "franche" pour "honnête" apparait aussi dans la chasse à la baleine (!), où le nom de "baleine franche" était donné par les baleiniers à la "baleine honnête" qui avait le bon goût de ne pas couler à pic après avoir été harponnée ... [contact auteur : Bruno Barral]
Sept branches Le chandelier à 7 branches, c'est un symbole sacré de la religion juive, et aussi un symbole maçonnique. Mais je ne vois pas du tout ce qu'il vient faire ici, dans un contexte catholique... Sans doute GB n'y a vu qu'une blague à faire. [contact auteur : Matthias L.] - [compléter cette analyse]
Chandelier à 7 branches C'est un chandelier assez général dans les 3 religions monothéistes. On le trouve aussi dans le Nouveau Testament ainsi que dans l'Apocalypse. Les suédois, luthériens, s'en servent aussi de décoration. [contact auteur : Etienne F.] - [compléter cette analyse]
Culs bénits J'avoue avoir toujours compris "Au cul bénit de cette manière"., au singulier en parlant de celui de Mélanie. Aprés tout, à l'oreille, ça sonne pareil et je pense que GB l'a fait exprés.. [contact auteur : Claude Polez] - [compléter cette analyse]
Complément Quand Georges utilise des termes trop pieux, il y souvent anguille sous roche et la sanction tombe un peu plus loin. D'aucuns le taxent d'ironie, voire, de moquerie ! Ce n'est pourtant pas le genre de la maison... [contact auteur : Samuel Quinio]
âme aux griffes Jeu de mots 'phonétique' probable avec "apocryphe" : adj. non authentique ; douteux, suspect n.m. livre qui, se présentant comme inspirés par Dieu, ne fait pas partie du canon biblique juif ou chrétien. [contact auteur : Sylvain Grenon] - [compléter cette analyse]
Salope Enfin ! Il se lache, le poète ! Après s'être exclamé à diverses reprises par des expressions pieuses, comme pour lui pardonner ses actes ("quand elle s'en mêle sainte vierge", "la sainte famille nous le pardonne", "comme elle n'est pas de glace"...) ,il nous livre un ultime couplet très cru, dans lequel il ose enfin apeler un chat un chat, comme pour manifester son ras-le-bol. C'est d'autant plus perceptible qu'il y met le ton quand il chante "en cachette de Mélanie"...
On ne peut que rire ! [contact auteur : Samuel Quinio] - [compléter cette analyse]
Trompes de Fallope Parties indispensables de l'appareil génital féminin, les trompes de Fallope, du nom d'un anatomiste italien du XVIème siècle, conduisent les ovules depuis les ovaires jusqu'à l'utérus. Même avec beaucoup de bonne volonté, il serait difficile d'y enfoncer quoi que ce soit par les "voies naturelles". Ceci dit, il faut reconnaître que Brassens a rarement fait mieux en fait de rime riche. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]