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Vers 18-20 Ces trois vers sont, à mon sens, les meilleurs de ce texte, dont ils suffisent à résumer la philosophie, et leur formulation renoue avec l'humour de GB, assez absent alentour.
Fil d'Ariane C'est le fil qu'Ariane avait déroulé dans le labyrinthe mythologique pour permettre à Icare d'en sortir. On se rappelle qu'Icare ne s'en était sorti que pour s'envoler et se noyer dans la Mer Egée. (On comprend qu'il fasse "un peu peur" au poète.)
Le fil d'Ariane, c'est donc le chemin qui promet le salut, la libération, et qu'on suit aveuglément, métaphore ici pour les idéologies de droite, de gauche, ou les absences d'idéologie (à l'écart) comme celle que pratiquait plus ou moins Brassens, en vieil anarchiste impénitent.
Rois Pétaud Le roi Pétaud était Le roi (imaginaire ?) des mendiants de la Cour des Miracles ; son nom proviendrait du verbe latin peto, petere, petivi, petitum, qui peut signifier demander - ici faire l'aumône.
"La cour du roi Pétaud" ou "pétaudière" se dit pour qualifier un lieu où règne un désordre total.
Voir Quand les cons sont braves
à tort ou à raison "Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà" disait Pascal. Cette idée affleure aussi dans Le cauchemar, Mourir pour des idées et quelques autres.