Buzatti Cela me fait penser, dans son côté "absurde" (au sens littéraire du terme) au "Désert des tartares" de Buzatti ; ou même à cette adaptation du même thème par Brel dans "Zangra".
Notons du reste qu'en bon languedocien, Brassens salue au passage la fière et grande cité de Carcassonne. Vous me voyez désolé, mais néanmoins forcé (fidélité oblige) de citer, même ici, du Sardou : Mais si j'avais choisi l'endroit
De ma naissance, de ma vie d'homme
J'aurais sûrement aimé qu'il soit
Sur les remparts de Carcassonne
Ainsi Le rythme de ce vers et son premier mot sont à rapprocher de La ballade des cimetières et de Le nombril des femmes d'agent : Ainsi chantait, la mort dans l'ame Ainsi gémissait en public
Ces trois chansons sont liées par le thème de la mort avant d'atteindre un souhait qui semble au profane bien singulier.
Il n'a jamais vu Noter la parfaite similarité de thème et de construction de ce poème de G. Nadaud avec la chanson de GB, Le nombril des femmes d'agent.
Complément Voir aussi Il n'a pas eu la chaude-pisse, première de la trilogie des trois chansons écrites de la même manière, dans son roman La Tour des Miracles
Autre rapprochement possible Peut-être peut-on aussi rapprocher cette chanson, dans son "scénario" et dans son humour sarcastique, de La ballade des cimetières, même si le thème est différent et raconté sous un ton différent.
Dans Carcassonne, le personnage mis en scène a tout vu sauf Carcasonne, alors même qu'il habite à côté, en la charmante ville de Limoux. Dans La ballade des cimetières, le personnage a des possessions dans tous les cimétières sauf dans celui de Montparnasse "à quatre pas de sa maison".
A la fin des 2 chansons, le narrateur reprend la parole, en faisant du discours des personnages un discours rapporté et entendu. Et dans les deux chansons, les rêves des 2 personnages ne se réalisent pas... alors même qu'ils semblaient les plus faciles à combler !