Troisième dessous Troisième sous-sol d'un théâtre où étaient rangés les accessoires des oeuvres qui ne se jouaient plus.
L'expression "vivre dans le troisième dessous" signifie "vivre dans la misère".
Complément Vivre "dans le quatrième dessous" est toucher le fond de la misère. N'être "que" dans le troisième est, chez GB, une pudeur vis-à-vis des plus malheureux que lui, comme l'est sans doute ce "plus soûlaud que [lui]" qui ne vend peut-être pas sa femme pour seulement se payer un verre. Car lui, du moins, a pu l'acheter...
Euphonie L'effet de ces trois épithètes successifs en "i", soulignés par la phraséologie de la musique, est d'un effet "pesant" très remarquable, à comparer aux derniers vers de L'épave : "... mais ma langue honteuse / retombe lourdement dans ma bouche pâteuse".
Complément Mais, dans Le fantôme : Dame il manquait quelques osselets
Mais le reste loin d'être laid
Etait d'un' grâce singulière,
dans Dans l'eau de la claire fontaine : La belle n'était pas bien grosse
Une seule feuille a suffi,
et l'Oncle Archibald, tout bien pesé - c'est le cas de le dire - finit par se laisser convaincre : Et les voilà partis bras d'ssus bras d'ssous
Fair' leurs noces...
Genoux Ici c'est GB qui prend la femme sur ses genoux. Dans La fessée, c'est la femme qui décide de s'asseoir : Soupira-t-elle, en s'asseyant sur mes genoux
Preuve qu'il est séduit et effectivement ému.
Lexicologie et étymologie de Ninon Le suffixe nominal "-ette" produit un diminutif du nom qu'il accompagne. Ninette est donc un dérivé "pauvre" de Ninon. Le prénom Ninon quant à lui dérive d'Anne, provenant de l'hébreu Hannah, la grâce.
Son prénom signifie donc "pauvre en grâce", "peu gracieuse", ce qui correspond assez bien avec la description que nous en fait Brassens.