Infantile Le poète risque de passer pour un enfant, puisque c'est aux enfants qu'on raconte des histoires commençant par "Il était une fois..." [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Complément C'est sur ce rappel aux Contes pour enfants (Perrault, Andersen, etc.) que Jean Cocteau, en 1945, terminait son générique de "La Belle et la Bête", film que, probablement, Brassens avait dû voir dans les années d'après-guerre à Paris. [contact auteur : Dominique Chailley]
Il était une fois : sens mythologique Le 'il était une fois' me semble relever du langage se référant au mythe. Le mythe, qu'il soit grec ou hindou, se présente comme une histoire mettant en scène des divinités et cette histoire se passe dans un temps 'x', indéterminé, parce qu'en fait, elle décrit un phénomène de nature ontologique et métaphysique dont la réalité est, par celà même, toujours 'actuelle'. [contact auteur : André Gindorff] - [compléter cette analyse]
Délectation morose La "délectation morose", qui consiste à prendre du plaisir dans la tristesse, à se complaire dans la mélancolie, était la spécialité des poètes romantiques, qui chantaient volontiers les amours mortes, les épopées gothiques, les ruines, et donc... le passé. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Présent La délectation morose est aussi une caractéristique de l'adolescence, le manque de maturité rendant difficile l'adaptation au temps présent. Le taux de suicide chez les adolescents -- comme d'ailleurs chez les poètes -- a toujours été supérieur à celui du reste de la population. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Jadis et Naguère Titre d'un recueil de poèmes de Paul Verlaine publié en 1884, et qui contient L'Art Poétique, de 1874. ("De la musique avant toute chose - Pour cela, préférez l'impair...")
Brassens, dans son 3ème album, a mis en musique Colombine, tiré des Fêtes Galantes du même Verlaine (1869). [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Spoutnik Admirable trait d'auto-ironie que de donner, malgré toutes les déclarations données auparavant, au terme Spoutnik une place de choix dans une chanson appelée Le passéiste... [contact auteur : Ralf Tauchmann] - [compléter cette analyse]
Etoile éteinte En effet, la plupart des étoiles que nous contemplons sont déjà éteintes, mais la distance nous séparant d'elles fait que nous les voyons avec du retard. [contact auteur : Simon Simon] - [compléter cette analyse]
L'Angélus Pour les fidèles, les sonneries scandent la vie quotidienne (l'Angélus), appellent à l'office, solennisent certains moments de la messe (élévation, renvoi) et certaines cérémonies (baptême, mariage, obsèques). Dans la liturgie de la messe, le rôle dévolu aux cloches est le plus souvent tenu par une clochette qui n'est entendue que des fidèles présents. [contact auteur : Dorin P.] - [compléter cette analyse]
Complément Plus précisément, l'Angélus est une prière que les chrétiens peuvent faire trois fois par jour (7h00, 12h00 et 19h00) et qui est plus particulièrement sonnée par les cloches des églises.
Cette prière rappelle le mystère de l'incarnation du Christ. [contact auteur : Matthieu P.]
Années-lumière et années-son Les cloches sont "à des années-son" comme les étoiles sont "à des années-lumière" du temps présent, même si l'échelle-temps n'est en rien comparable, [contact auteur : Dominique Chailley] - [compléter cette analyse]
Aphasie Un trait attribué à Dieu est paradoxal : bien souvent les hommes lui ont reproché son silence (et certains en déduisent sa non-existence) alors que l'Ecriture nous égraine la liste de ses porte-paroles, les 'prophètes'.
Le plus important pour l'individu c'est de savoir mais pour l'humanité, c'est d'apprendre pour savoir. Si les prophètes sont frappés d'aphasie, l'humanité perd ce qui doit nourrir sa mémoire et un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir ! [contact auteur : André Gindorff] - [compléter cette analyse]
Complément Dans le sens de "grippe", il est apparemment aussi passé en anglais, où l'on emploie surtout sa forme abrégée, naguère précédée d'une apostrophe: 'flu. [contact auteur : Henri T.]