Double-sens Si G.B. et sa nouvelle compagne rigolèrent (selon l'expression) "comme des bossus", on peut voir là un deuxième sens selon lequel ils se raillèrent autant de Dieu (cité au vers précédent) que des malheureux bossus. [contact auteur : Olivier C.] - [compléter cette analyse]
Complément Il y a aussi, et c'est plus sûr, le détournement d'expressions, va savoir laquelle ? "rire comme un bossu" et "jouer à la bête à deux dos".
Faire rire ainsi les deux personnages les met en complicité, ce qui permet "d'aller plus loin" dans le déroulement de l'intrigue.
Cela permet surtout au narrateur de montrer dans quel état d'esprit se fait la veillée. Les deux personnages ne sont pas vraiment dans l'affliction et le tour comique est ajouté par l'utilisation du passé simple et du verbe "rigoler". [contact auteur : Pascal L.]
Complément Vu la savante graduation de la scène, je ne pense pas que ce double-sens un peu "sollicité", à ce stade du récit, soit justifié. Il y a suffisamment d'allusions paillardes, chez GB, sans en imaginer partout. [contact auteur : Dominique Chailley]
Complément Je souscris quant à moi à l'interprétation "coquine" de cet hémistiche. Brassens a montré à de très nombreuses reprises, et très tôt dans son œuvre, une grande ouverture d'esprit en ce qui concerne les choses du sexe : depuis Les radis au début des années 50 jusqu'à S'faire enculer au début des années 80, en passant par des textes "encore pires" comme Le petit-fils d'Œdipel}, il est clair que Brassens, fait rarissime pour son époque, ne reculait pas devant une allusion sexuelle, y compris à des pratiques "hors normes". Si on ajoute à cela son goût pour le double sens, il semble indubitable que le "bourrez-la donc" de la veuve éplorée soit effectivement un double sens à peine dissimulé. [contact auteur : Damien Bois]
DOUBLE SENS Effectivement cette strophe est emplie d'allusions sexuelles. La présence de termes équivoques apparaît trop flagrante pour relever de la simple coïncidence : la "pipe" qui "dépasse du veston", la belle qui l'incite à "bourrer", "dis entre", "le porte cigarettes"... [contact auteur] - [compléter cette analyse]
Complément Ce n'est pas l'unique fois où GB détourne les cierges liturgiques de leur fonction première...
Cf. Mélanie par exemple. [contact auteur : Alexandre E]
Complément Et Georges Duroy ("Bel-Ami" de Maupassant) murmure cette expression -- "Ce que c'est que de nous, tout de même!" -- avant de partir pour Cannes pour assister Madeline Forestier qui avait écrit : "...c'est de venir m'assister, de ne pas me laisser seule aux derniers moments de Charles qui va mourir." Ce qu'il fera avec l'idée d'un mariage derrière la tête... (Première Partie -- Chapitre VIII), A relire ! [contact auteur : Ralf Tauchmann]
Le service de publication est momentanément désactivé, sans doute à cause d'une trop longue liste d'analyses en attente de modération.
Merci de votre compréhension.
Complément Le tablier de sapeur est aussi une spécialité culinaire de la région lyonnaise à base de gras-double. Le nom «Tablier de sapeur», originellement appelé «tablier de Guignol», proviendrait du Maréchal de Castellane, gouverneur militaire de Lyon sous Napoléon III et ancien sapeur du Génie : ces sapeurs portaient un tablier de cuir pour protéger leur tenue pendant les travaux de force. [contact auteur : Charles Aknin]
Blague Cette strophe est une énorme blague admirablement introduite et très bien placée... Cette fêlure dont GB parle, c'est une fêlure que nous possédons tous... [contact auteur : Florent L.] - [compléter cette analyse]
Bougre - Bougresse Voilà un qualificatif de circonstance si l'on se souvient qu'il désignait, notamment au XVIIIe (cf le Marquis de Sade), les descendants de Sodome... [contact auteur : Franck R.] - [compléter cette analyse]