Turlupin Henri Le Grand, dit Belleville ou Turlupin (Paris 1587 - id. 1637) : acteur français ; farceur sur les tréteaux de la Foire Larousse [contact auteur] - [compléter cette analyse]
Les turlupins Egalement le nom d'une secte aux XIIe et XIVe siècles. Selon le GRAND DICTIONNAIRE UNIVERSEL (Larousse 1876): "Les turlupins se rattachaient peut-être aux vaudois et aux bégards. Ils se nommaient eux-mêmes Société des pauvres, enseignaient que l'homme peut arriver dans cette vie à l'impeccabilité et furent accusés de se livrer aux plus honteux désordres. Excommuniés par Grégoire XI en 1372, ils furent détruits par les ordres du roi de France Charles V."
On y lit également : "DAUBENTON, DAUBENTONNE ou DABENTONNE (Jeanne ou Pieroime), née à Paris, où elle fut brûlée vive en 1372. Elle se mêla à une bande de turlupins, au milieu desquels elle joua un rôle des plus actifs. Devenue l'éloquente interprète de leur doctrine, elle se livra à la prédication, annonça que l'idéal de la perfection chrétienne consiste à être pauvre et à aller à-peu près entièrement nu, que tous les devoirs religieux doivent se réduire à une simple oraison mentale, et enfin que, pour les saints, c'est-à-dire les adeptes de ses idées, il n'y a nul péché à satisfaire ses passions et tous les désirs des sens. Condamnée au supplice du feu, Jeanne Daubenton fut brûlée en place de Grève." [contact auteur : Ralf Tauchmann] - [compléter cette analyse]
Gauloiserie 1. Caractère de ce qui est gaulois, exprimé de façon libre.
2. Propos libre ou licencieux. Larousse [contact auteur] - [compléter cette analyse]
Psyché (de "Psyché" = dans la mythologie grecque, jeune fille d'une grande beauté aimée par Éros, grâce à l'amour duquel elle deviendra immortelle après une longue suite d'épreuves)
- grand miroir mobile par rapport au châssis, posé au sol, qui le supporte
- au sens philosophique, synonyme du "moi" pris dans ses composants relationnels et affectifs Larousse [contact auteur] - [compléter cette analyse]
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Le marabout Ici, c'est bien sûr le curé à qui le poète confesse ses péchés. Dans le Maghreb, un marabout est un saint homme, souvent un ermite, à qui l'on rend visite lorsqu'on a des problèmes. Il peut être un peu sorcier sur les bords, mais pas nécessairement. Par extension, le marabout désigne aussi la petite maison carrée, blanche, dans laquelle il vit, à l'écart de la ville ou du village. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Tabou Les langues polynésiennes (tahitien, hawaïen, maori...) nous ont donné trois mots devenus assez courants. Le "tabou", c'est l'interdit, au sens profane autant que sacré (d'ailleurs sacré signifie bien interdit, à l'origine).
Il y a aussi le "tatau", qui, par l'anglais "tattoo", a donné notre tatouage, adopté par les baleiniers au XIXème dans les Îles Marquises. Et enfin le "mana", pouvoir charismatique des chefs, mais aussi des lieux et des objets. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
L'Armée du Salut Dissidence de l'Église Méthodiste d'Angleterre, l'Armée du Salut a été fondée en 1865 par William Booth (1829-1912) qui s'adjugea le titre de "général". (L'organisation "militaire" n'était pas si nouvelle que ça: déjà au XVIIème siècle, les Jésuites se voulaient soldats du Christ et sont encore à cette heure dirigés par un "général" depuis Rome.)
Le ridicule des uniformes que ses membres continuent à porter, leurs fanfares et leurs cantiques ringards ne doivent pas faire oublier le travail considérable que l'AS fait depuis le début, c'est à dire plus d'un siècle, en direction des plus démunis et de ceux qui sont rejetés par la société. Et ce, dans le monde entier. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Café-concert Le café-concert, le "caf'conç'" pour les habitués, c'était dans les années 1900 l'endroit où on allait écouter les chansonniers (Aristide Bruant au Chat Noir, à Montmartre par ex.).
Brassens, lui, n'a jamais chanté que dans des petits théâtres au début, puis de grands music-halls. Mais c'est très intéressant de le voir encore une fois se projeter dans le passé, à la charnière du XIXème et du XXème siècle, époque dont le vocabulaire imprègne toutes ses chansons.
Le caf'conç' reviendra à la mode sous d'autres formes dans les années 50 sur la Rive Gauche, puis dans les années 70 avec le Café de la Gare, le Splendid etc. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
à rome "l'amour qui mène à Rome" : l'amour divin, parler de religion. Ici, sans doute encore un clin d'oeil de Brassens au Père Duval "la calotte chantante" des Trompettes de la renommée [contact auteur : Matthias L.] - [compléter cette analyse]
Mon ange Mon ange gardien, bien sûr. On reste dans la mythologie chrétienne, sauf que cet ange gardien-là a sans doute les pieds fourchus et des cornes sur la tête. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Rue Blondel Célèbre rue parisienne proche des Halles, un peu moins "pittoresque" depuis l'interdiction des bordels. Touristes qui venez voir Notre-Dame, passez donc la Seine et remontez un peu le boulevard Sébastopol, c'est aussi une attraction fort instructive... [contact auteur : Matthias L.] - [compléter cette analyse]
Les ''bonnes gens'' L'une des expressions favorites de ce cher poète lorsqu'il ironise sur les gens qui méprisent, jugent et condamnent autrui sans même le connaître, juste par bêtise humaine. [contact auteur : Samuel Quinio] - [compléter cette analyse]
Les cons Les "braves gens" du début de ce couplet se prennent dans la foulée une singlante injure. Résultat d'un coup classique de Brassens : le passage brutal de la langue de bois au language soutenu (politesse oblige). La sincérité brut de décoffrage de ces termes grossiers donne toute son efficacité à l'ironie recherchée. C'est certainement ce qui apporte le plus à l'humour des chansons de G.B. [contact auteur : Samuel Quinio] - [compléter cette analyse]
Complément Finir la strophe sur le mot "con" n'est pas anodin.
En effet, con signifiant également, et dans son sens premier, l'organe sexuel de la femme.
Ainsi, juste avant de reprendre qu'il est le pornographe, GB avoue qu'il aime voir passer les cons, dans son sens premier... [contact auteur : An Braz]
Embrocher Satan est traditionnellement muni d'une fourche avec laquelle il embroche les damnés pour les jeter dans les flammes de l'Enfer. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Jérusalem La "Jérusalem céleste", c'est le Paradis ou Dieu (le Grand Manitou) accueille les élus, c'est à dire ceux qui ont eut la chance d'échapper à la fourche de Satan. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
L'heure blême L'heure de la mort. Peut-être aussi le souvenir de Verlaine (mis en musique par Charles Trenet): Tout suffocant
Et blême quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]