Chêne, sapin Le chêne : pour le cercueil des riches.
Le sapin : pour celui des pauvres, tous égaux devant la mort.
Chêne ou sapin : serais-je riche ou pauvre à ma mort ? Qu'importe ! [contact auteur : Jean-françois Burlot] - [compléter cette analyse]
Debout Ici Brassens s'interroge sur la proximité de sa propre mort, si l'arbre qui produira son cercueil est encore debout ou pas (ce qui signifirait que sa mort est toute proche). [contact auteur : Pierre Courthieu] - [compléter cette analyse]
Chêne Brassens aurait-il plagié Napoleon ? "Le boulet qui doit me tuer n'est pas encore fondu." - 29 janvier 1814 en échappant à une patrouille de cosaques. [contact auteur : Dominique C] - [compléter cette analyse]
Chène ou sapin? Une des très rares allusions au "confort" matériel : serais-je enterré dans une boîte à dominos de riche (chêne) ou dans du vulgaire sapin ? Peut-être GB s'interroge-t-il ici sur la future réussite de sa carrière... [contact auteur : Gilles S.] - [compléter cette analyse]
Tombe buissonnière C'est en lisant dans un livre ou un article la phrase "comme on s'était trompé de route, on dut recommencer l'enterrement" que l'image de la tombe buissonnière est apparue à Brassens. [contact auteur : Cindy L.] - [compléter cette analyse]
Complément C'est d'ailleurs cette expression qui lui inspira la chanson; elle en est le point de départ [contact auteur : Virginie Y.]
Complément Plus tard, dans la Supplique..., ce sera : Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant
Qu'il passe sa mort en vacances...
. [contact auteur : Dominique Chailley]
Complément Georges Brassens détourne avec malice la locution verbale et expression "Faire l'école buissonnière" qui signifie manquer l’école volontairement, se promener au lieu d’aller à l’école. Brassens prouve son amour de la vie, malgré la fatalité qu'il y a de ne pas échapper à la mort. Je ne suis pas pressé de mourir, et avant d'aller au cimetière, je vais bien en profiter. Malheureusement, il mourra à 60 ans. [contact auteur : Charles Aknin]
Autre interprétation J'imaginais qu'il y avait là un détournement de l'expression "l'école buissonnière" : comme les écoliers veulent éviter d'aller à l'école, il veut éviter de se trouver dans la tombe... [contact auteur : Mélusine A] - [compléter cette analyse]
Complément Il est aussi intéressant de noter que l'école à laquelle l'écolier veut échapper n'est qu'un "mauvais moment à passer", d'une part, et d'autre part s'avère finalement utile pour le reste de l'existence. La mort ne serait-elle que temporaire?
On pourrait le croire, puisque plus tard dans la chanson, Brassens semble toujours actif, sous la forme de fantôme. Et puis, le fait que la chanson s'achève au présent semble aussi montrer que la mort n'est pas une fin pour l'homme. [contact auteur : Samuel M.]
Le chemin des écoliers Au cas où on n'aurait pas compris "la tombe buissonnière". Il est vrai qu'aujourd'hui, on va traîner dans les supermarchés plutôt que dans les buissons quand on sèche l'école. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Encore un'fois Jean-Pierre Chabrol cite les quatre vers suivants dans "Mille millions de Nippons" dans un chapitre très drôle où complètement paumé dans une soirée avec des geishas, il imagine que Brassens vient lui rendre visite. Une des geishas s'appelle mademoiselle Chrysanthème, d'où la citation. [contact auteur : Jacques Faulx] - [compléter cette analyse]
S'alarmer Est-ce le sens étymologique : se trouver en état de verser des larmes ? On connaît surtout le sens retenu par la tragédie classique : s'inquiéter (avec, souvent, il est vrai, une connotation sentimentale). Si oui, la rime avec "larmes", deux vers plus bas, pourrait paraître redondante. [contact auteur : Dominique Chailley] - [compléter cette analyse]
Complément Hé, non, ce mot n'est pas relié étymologiquement aux larmes, mais bien aux armes.
C'est un emprunt d'une interjection italienne "all'arme" signifiant aux armes, cri pour prévenir les soldats de l'arrivée de l'ennemi.
En français, il est d'abord attesté comme interjection dans le même sens qu'en italien puis comme substantif : frayeur, vive inquiétude. (le glissement de sens est compréhensible)
Encore une fois, on peut se référer au délicieux trésor de la langue francaise : atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv4/showps.exe?p=combi.htm;java=no; [contact auteur : Vincent Barbier]
Acabit Le mot est le plus souvent employé au sens figuré, tout comme "pointure". Ici, le sens figuré se cache derrière le sens propre, désignant la corpulence : le nouvel époux (ou amant) devra et pourra utiliser les vêtements du défunt. [contact auteur : Dominique Chailley] - [compléter cette analyse]
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D'autres chats à fouetter On pourrait comprendre que GB interdit à son successeur de reprendre son activité de poète et de musicien. Mais il semble bien qu'il faille ici comprendre littéralement qu'il lui interdit de faire des misères à ses chats (il en avait de nombreux). Façon inattendue de retourner une métaphore pour lui redonner son sens littéral. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Complément C'est aussi la signature, à la dernière page, des premiers imprimés en français, avant 1500 (incunables), avant l'invention de la "page de titre". On connaît notamment le "colophon" du Roman de la Rose : Ci falt la geste que Turoldus declinet = Ici finit l'histoire que Turolde raconte (ou copie? ou traduit?). [contact auteur : Dominique Chailley]