Linceul Le linceul étant le drap dans lequel on enveloppe les morts (mais d'ordinaire, on "se drape" plutôt dans une serviette de bain ou dans sa dignité), il faut entendre ici que les parents de l'orphelin meurent. Il ne serait d'ailleurs pas orphelin sans ça. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Chic en deuil Dans la première moitié du XXème siècle, les enfants portaient le deuil de leurs parents au moins un an. C'est à dire qu'ils allaient à l'école vêtus de noir, ou encore de violet. Très chic en effet. Le noir étant la couleur du smoking et des tenues de gala (pour les hommes du moins). [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
âge canonique C'était à l'origine l'âge prévu par le "Canon", c'est à dire les règlements de l'Eglise, pour qu'une femme puisse obtenir l'emploi de ménagère chez un curé. Il me semble que c'était quarante ans. L'idée, bien sûr, était qu'à partir de cet âge elle ne risquait plus d'éveiller chez l'homme d'Eglise un désir qui, lui, n'aurait pas été canonique du tout. Plus généralement, comme ici, une personne d'âge canonique signifie d'un âge respectable. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Bernique ! Interjection. Exprime que l'espoir qu'on a est mal fondé et sera déçu. Le Petit Robert.
Equivalents : Rien à faire! Que dalle! Tu peux courir! [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Onzième heure Allusion à une parabole de l'Evangile où Jésus met en scène "les ouvriers de la onzième heure", c'est à dire ceux qui se présentent trop tard dans la journée pour être normalement embauchés.
Ici donc, l'orphelin est trop vieux pour être plaint. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
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Près du coeur... "Près du coeur les blessures
Ne se ferment jamais."
Refrain d'une chanson chantée par Hugues Aufray pendant le générique du film de José Giovanni "La loi du Survivant" (1966). [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]