à discrétion Le cocasse de l'expression, qui signifie "dont on souhaite que vous n'abusiez pas" vient de ce qu'il s'applique aux caveaux de famille au lieu que, sur les ardoises de restaurants, il s'applique au vin. D'un caveau l'autre... ? [contact auteur : Dominique Chailley] - [compléter cette analyse]
Complément Je n'ai jamais entendu l'expression dans ce sens d'"usage limité" et mon dictionnaire étymologique dit qu'elle se rencontre depuis le XVI° siècle pour signifier "autant qu'on le veut". Il semble que c'est le sens que choisit Brassens ici. [contact auteur : Mathieu Rasoli]
Cimetières parisiens GB cite dans cette oeuvre les plus grandes nécropoles de la Capitale: les trois "cimetières parisiens" que sont Bagneux, Thiais et Pantin (ce dernier étant le plus grand cimetière d'Europe en activité!); les trois cimetières intra-muros que sont ceux de Montmartre, du Montparnasse et du Père Lachaise (le plus grand de Paris-ville); ainsi que deux "cimetières de village" à savoir Saint Germain de Charonne et Levallois-Perret (Champerret), intégrés à Paris vers 1860. Ce sont les plus anciens mais Paris en compte aujourd'hui une vingtaine contre trois seulement au début du 19e siècle. [contact auteur : Sylvain B.] - [compléter cette analyse]
Cimetière marin Sans doute celui de Sète, d'où GB est originaire, cimetière rendu célèbre par un poème de Valéry. Le cimetière en question n'est pas marin parce qu'il se trouve au fond de l'eau, mais parce que de la colline où il se trouve, on a une belle vue sur la mer. Voir la Supplique pour être enterré à la plage de Sète. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Complément Mais le fait que Brassens dise "au fond" suggère aussi que le narrateur a des parents morts en mer , pour qui on a célébré la cérémonie à la manière des marins, en jetant le corps à l'eau. [contact auteur : Mathieu Rasoli]
Le service de publication est momentanément désactivé, sans doute à cause d'une trop longue liste d'analyses en attente de modération.
Merci de votre compréhension.
Charonne Le cimetière de Charonne est, avec celui du Calvaire à Montmartre, le seul cimetière parisien d'aspect campagnard : il entoure une église paroissiale. Robert Brasillach le décrit dans son roman Les Sept Couleurs (il y est d'ailleurs enterré). [contact auteur : Gérard Delmas] - [compléter cette analyse]
Cyprès Les cyprès, les ifs, les yeuses (chênes verts), sont associés depuis l'antiquité romaine aux lieux de sépulture, peut-être parce que leurs feuilles, elles, sont éternelles ou du moins, non-caduques. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Rue Froidevaux : origine du nom François Xavier Eugène Froidevaux (1827-1882), lieutenant-colonel des sapeurs-pompiers, mort victime de son devoir dans un incendie ; voisinage du cimetière Montparnasse où il a été inhumé. [contact auteur : Lucien B.] - [compléter cette analyse]
Complément Nous restons ici dans le quartier "Denfert-Rochereau / Alesia" qu'habita longtemps GB, et plusieurs entrées du cimetière Montparnasse se trouvent dans cette rue Froidevaux. [contact auteur : Dominique Chailley]
Complément Si l'on prononce "quiétaient" c'est une synérèse, si l'on prononce "qu'étaient" en faisant l'élision du "i" c'est une synalèphe (comme quand on ne prononce pas le "e" précédant une voyelle). [contact auteur : Mathieu Rasoli]