Petit Verglas Il peut paraître complètement déplacé de livrer ici cette interprétation, mais puisqu'aucune n'a encore été donnée pour expliquer ce surnom, je me lance. Sans doute ai-je l'esprit mal tourné, mais s'il l'a si bien aimée, cette demoiselle, le cher poète doit être en mesure d'en parler intimement, et ce sobriquet pourrait laisser entendre qu'elle avait l'amour aqueux, Petit Verglas... passez-moi l'expression, mais on peut supposer qu'elle "mouillait" abondamment et que de fait, ça glissait bien. [contact auteur] - [compléter cette analyse]
Complément On peut aussi supposer que c'est une allusion tout autant à sa fragilité (quoi de plus fragile en effet qu'une fine couche de gel sur une flaque d'eau ?) qu'à l'écran invisible qui fait obstacle et empêche de toucher la vérité qui est derrière (on glisse dessus). [contact auteur : Vincent A.]
Personnellement, j'imagine qu'il l'appelle "Petit verglas" car elle est peu joyeuse comme il l'a décrit plus loin, elle est "transit", son difficile passé fait qu'elle est glacée, froide aux autres... Il l'appelle "petit verglas" car il pense un peu qu'elle est triste et froide par mépris, alors que "comme c'est bête un poête", c'est son histoire qui fait qu'elle ne peut plus sourire... mais il ne le saura qu'après la mort de Mireille... [contact auteur] - [compléter cette analyse]
Paul Verlaine Paul Fort rend hommage une nouvelle fois à Paul Verlaine, qui mourut effectivement d'une congestion pulmonaire au 39 de la rue Descartes, le 8 janvier 1896 (Paul Fort a 24 ans). Ses obsèques eurent lieu le lendemain au cimetière des Batignolles, et furent suivies par plusieurs milliers de parisiens, ces grognards qu'il évoque dans L'enterrement de Verlaine. [contact auteur] - [compléter cette analyse]
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