Trompe-la-mort Familièrement, un trompe-la-mort était un téméraire, un casse-cou. Là encore, GB va détourner le sens du mot en nous expliquant comment, littéralement, il s'ingénie à tromper le temps qui passe et la Camarde qui rôde. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Trompe la mort Trompe-la-mort est le surnom du personnage de Vautrin, bagnard évadé et surpuissant, dans "Le Père Goriot" de Balzac, oeuvre à laquelle Brassens fait référence dans Les ricochets : J'entrai pas aux cris
D'"A nous deux, Paris !"
En Île de France
Que ton Rastignac
N'aie cure, ô Balzac
De ma concurrence. [contact auteur : Benjamin R.] - [compléter cette analyse]
Blanchir sous le harnais En ancien français le mot harnais signifiait l'ensemble de l'armure d'un cavalier. Blanchir sous le harnais signifiait que l'on avait fait toute sa carrière dans le métier des armes, puis par extension dans le même métier. GB se consacre entièrement à la poésie depuis 1940, au moins. [contact auteur : Etienne F.] - [compléter cette analyse]
Complément Le harnais des chevaux de trait, après travail, faisait blanchir leurs poils à force de sueur et de frottements. [contact auteur : Alain D.]
Théâtre et tromperie Le théâtre est un peu partout : ici la poudre (même si l'acception "se cache" dans un phraséologisme désignant la tromperie) ; dans la deuxième partie de cette strophe : la perruque... [contact auteur : Ralf Tauchmann] - [compléter cette analyse]
Fatidique sablier Littéralement, le sablier du destin (fatum, en latin). On sait que le sablier est L'ancêtre de nos horloges, symbole du temps qui passe. On sait aussi que la Mort est souvent représentée par un squelette drapé dans un linceul qui tient d'une main une faux (voir Oncle Archibald) et de l'autre... un sablier.
Cette association du Temps et de la Mort était très claire dans la devise qu'on pouvait lire au-dessus de certains cadrans solaires et autres horloges : VULNERANT OMNES, ULTIMA NECAT. "Elles (les heures) blessent toutes, mais la dernière tue." [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Lice La lice est le champ clos où se déroulaient au Moyen-Âge les joutes et les tournois. Entrer en lice, c'est donc entrer dans la bagarre, (ici le corps à corps amoureux), ou plus généralement entrer en compétition. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Trompe-la-mort Ici, le titre de cette chanson s'explique dans un autre sens : "trompe-la-mort" (= ressembler la mort à s'y tromper) comme "trompe-l'oeil" et "trompe-l'esprit"... [contact auteur : Ralf Tauchmann] - [compléter cette analyse]
Trou du souffleur Encore le théâtre : la tombe comme trou du souffleur ("petit réduit placé sur le devant du théâtre, où est placé le souffleur", le Littré). Quelle image : le souffleur d'une comédie (!) risquant de se noyer dans son trou dans un flot de larmes versées par les spectateurs. [contact auteur : Ralf Tauchmann] - [compléter cette analyse]
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La bonde La bonde c'est le trou supérieur d'un tonneau (ex: "plein jusqu'à la bonde"), mais par extension, c'est le bouchon qui obture ce trou : lâcher la bonde, c'est donc permettre au vin (ou à tout autre liquide) de couler. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Coup de théâtre Le Littré (1872): "Coup de théâtre, événement imprévu pour les spectateurs qui arrive dans une pièce. Fig. L'exil de ce ministre fut un coup de théâtre."
Toute cette chanson évoque, par analogie, la vie humaine comme étant une pièce de théâtre : "comédie, parodie, fausse sortie, derrière les décors, le souffleur, la farce est jouée, en saluant sous les bravos" [contact auteur : Ralf Tauchmann] - [compléter cette analyse]
La farce est jouée Le Littré (1872) : "Fig. Tirez le rideau, la farce est jouée, se dit, ordinairement par plaisanterie, pour signifier : tout est fini, c'en est fait ; c'est le mot attribué à l'empereur Auguste au moment de mourir." [contact auteur : Ralf Tauchmann] - [compléter cette analyse]
Complément En fait l'empereur Auguste, agonisant au terme de la représentation en avait oublié d'applaudir. Ses gens le "rappelèrent à l'ordre": Plaudite! Fabula acta est! [contact auteur : Alexandre E]