Le jour de gloire est arrivé Clin d'oeil à l'hymne national français, la Marseillaise, que les vers suivants désapprouvent [contact auteur] - [compléter cette analyse]
Herbe L'herbe (en fait, diverses plantes de la famille des Graminées) que ruminent les vaches, c'est aussi celle qui, fauchée et séchée, leur permettra de survivre en hiver : c'est le foin.
Les graminées qu'on met en gerbe, c'est le blé, l'orge, le seigle, dont on moudra le grain pour en faire des farines et du pain.
La mauvaise herbe, ortie, chardon ou autre, ne sert à nourrir ni les vaches ni les hommes. Elle n'a pas d'utilité sociale. C'est ici une métaphore pour l'anarchiste que voulait être Brassens. Dans le langage courant, "C'est de la mauvaise herbe" signifiait "Si ça n'est pas encore un voyou, il va le devenir rapidement". [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
La mort La mort, souvent représentée avec une faux, a fauché les autres (les bonnes herbes, opposées à la mauvaise) "au champ d'honneur", c'est à dire à la guerre. Brassens continue à "filer la métaphore", c'est à dire à parler d'une chose (son parti-pris anarchiste et pacifiste) en décrivant autre chose (l'herbe, le champ [d'honneur], les gerbes, la faux...). [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Vous Dans la formulation concrète, trois acceptions de "vous" s'entremêlent:
1) vous - les braves gens
2) vous - Bon Dieu
3) vous - n'importe qui ("on")
Interprétation purement linguistique : si Sartre dit que "L'enfer c'est les autres", ce quatrain de Brassens dit que "Le Bon Dieu c'est les braves gens". [contact auteur : Ralf Tauchmann] - [compléter cette analyse]
ça vous dérange que je vive un peu Brassens voit en ce champ une microsociété avec les plantes dites de "valeurs" et celles qui dérangent, tout comme certaines personnes éprouvant quelques difficultés face aux personnes ne présentant peu ou prou d'aspect culturellement commun...
Lorsqu'il répète "brave gens, braves gens", il évoque ici une provocation d'une personne née en périphérie qui, par respect ironique, insiste sur sa condition sociale en mentionnant la leur. Qui plus est, dans les couplets, il va de soi qu'une référence pécuniaire s'y décèle. On sent aisément l'air libertaire des jeunes gens voyageurs des régions ardéchoises ou pyrénéennes. [contact auteur : Sam M.] - [compléter cette analyse]
Le service de publication est momentanément désactivé, sans doute à cause d'une trop longue liste d'analyses en attente de modération.
Merci de votre compréhension.
Les petits bouts de sa peau bien cachés Si la fille à tout le monde est une prostituée, il est rare qu'elle se déshabille entièrement pour ses clients. Le poète, en revanche, a droit à un traitement de faveur. Sur ce thème des amours privilégiées du poète avec les prostituées, voir Putain de Toi et Les croquants. [contact auteur : Henri T.] - [compléter cette analyse]
Nous dit-on Sans oublier l'image chrétienne du mouton ("nous dit-on"). Jésus est le berger ("je le bon pasteur") et les hommes sont les moutons ("et les brebis écoutent ma voix")... [contact auteur : Ralf Tauchmann] - [compléter cette analyse]